Soutenance de thèse de Lucie KUCZYNSKI

Réponse des communautés piscicoles aux changements globaux : patrons et processus


Ecole Doctorale : SEVAB - Sciences Ecologiques, Vétérinaires, Agronomiques et Bioingenieries
Spécialité : Ecologie, biodiversité et évolution
Etablissement : Université de Toulouse
Unité de recherche : UMR 5174 - EDB - Evolution et Diversité Biologique


Cette soutenance a eu lieu vendredi 15 décembre 2017 à 14h00
Adresse de la soutenance : Université Paul Sabatier 118 Route de Narbonne 31062 Toulouse cedex 9 - salle Amphithéâtre Maxwell

devant le jury composé de :
Gaël GRENOUILLET   MCF   Université Paul Sabatier   Directeur de thèse
Chrisitine ARGILLIER   Directeur de Recherche   IRSTEA   Examinateur
Vincent DEVICTOR   Chargé de Recherche   ISEM   Rapporteur
Sébastien LAVERGNE   Chargé de Recherche   Université Grenoble-Alpes   Rapporteur
Sébastien BROSSE   Professeur des Universités   Université Paul Sabatier   Examinateur
Thierry OBERDORFF   Directeur de Recherche   IRD   Examinateur


Résumé de la thèse en français :  

La première conclusion observée tout au long de cette thèse est la complémentarité des facettes et des composantes de la diversité, toute échelle confondue. Ce résultat illustre et souligne la complexité de la notion de communauté écologique qui ne saurait être résumée qu'à un nombre d'espèces. Cependant, les différentes facettes sont toutes influencées par des facteurs environnementaux et plus particulièrement climatiques. Il est intéressant de noter que cette thèse a permis de souligner la nécessité de considérer le climat comme multifactoriel et que les moyennes thermiques ne peuvent à elles seules résumer les conditions climatiques dans lesquelles évoluent les communautés écologiques. Les invasions biologiques par des espèces non-natives façonnent également la diversité contemporaine. Il apparait donc que des facteurs aussi physiques (e.g. climat) que biologiques (e.g. invasions biologiques) permettent de comprendre, au moins en partie, les variations dans l'espace de la diversité mais également dans le temps. Cette thèse a d'ailleurs permis de décrire et de caractériser de multiples façons ces variations temporelles de la diversité. Globalement, les communautés écologiques présentent une perte de diversité taxonomique, fonctionnelle et phylogénétique ainsi qu'une perte de leurs différences taxonomiques les unes par rapport aux autres. Ces changements de diversité au cours du temps sont accompagnés (la causalité étant compliquée à déterminer avec certitude dans ce cas) du renforcement des filtres environnementaux qui structurent les communautés écologiques. Le résultat majeur de cette thèse est de mettre en évidence les variations temporelles des processus sous jacents à la diversité et à la structure des communautés, en lien avec les changements globaux actuels.

 
Résumé de la thèse en anglais:  

La première conclusion observée tout au long de cette thèse est la complémentarité des facettes et des composantes de la diversité, toute échelle confondue. Ce résultat illustre et souligne la complexité de la notion de communauté écologique qui ne saurait être résumée qu'à un nombre d'espèces. Cependant, les différentes facettes sont toutes influencées par des facteurs environnementaux et plus particulièrement climatiques. Il est intéressant de noter que cette thèse a permis de souligner la nécessité de considérer le climat comme multifactoriel et que les moyennes thermiques ne peuvent à elles seules résumer les conditions climatiques dans lesquelles évoluent les communautés écologiques. Les invasions biologiques par des espèces non-natives façonnent également la diversité contemporaine. Il apparait donc que des facteurs aussi physiques (e.g. climat) que biologiques (e.g. invasions biologiques) permettent de comprendre, au moins en partie, les variations dans l'espace de la diversité mais également dans le temps. Cette thèse a d'ailleurs permis de décrire et de caractériser de multiples façons ces variations temporelles de la diversité. Globalement, les communautés écologiques présentent une perte de diversité taxonomique, fonctionnelle et phylogénétique ainsi qu'une perte de leurs différences taxonomiques les unes par rapport aux autres. Ces changements de diversité au cours du temps sont accompagnés (la causalité étant compliquée à déterminer avec certitude dans ce cas) du renforcement des filtres environnementaux qui structurent les communautés écologiques. Le résultat majeur de cette thèse est de mettre en évidence les variations temporelles des processus sous jacents à la diversité et à la structure des communautés, en lien avec les changements globaux actuels.

Mots clés en français :Changements globaux,Biodiversité des communautés,Poissons d'eau douce,Dynamique temporelle
Mots clés en anglais :   Global changes,Community biodiveristy,Freshwater fish,Temporal dynamic