Soutenance de thèse de ABDELILAH EL KHADIRY

Architectures de cellules de commutation monolithiques intégrables sur semi-conducteurs (bi-puce et mono-puc) pour convertisseurs de puissance compacts


Titre anglais : Architectures
Ecole Doctorale : GEETS - Génie Electrique Electronique,Télécommunications et Santé : du système au nanosystème
Spécialité : Génie Electrique
Etablissement : Université de Toulouse
Unité de recherche : UPR 8001 - LAAS - Laboratoire d'Analyse et d'Architecture des Systèmes


Cette soutenance a eu lieu vendredi 07 février 2014 à 10h30
Adresse de la soutenance : LAAS-CNRS, 7 avenue du Colonel Roche 31400 Toulouse - salle Salle de conférence

devant le jury composé de :
Stéphane LEFEBVRE   Professeur   Groupe EPI du pôle CSEE (Electronique de Puissance et Intégration)   Rapporteur
Dominique PLANSON   Professeur   INSA de Lyon   Rapporteur
Bruno ALLARD   Professeur   INSA Lyon   Examinateur
Stéphane AZZOPARDI   Maître de Conférences   IMS Bordeaux   Examinateur
Frédéric RICHARDEAU   Directeur de Recherche   LAPLACE-CNRS   Directeur de thèse
Abdelhakim BOURENNANE   Maître de Conférences   LAAS-CNRS   CoDirecteur de thèse
Patrick AUSTIN   Professeur   UPS III   Examinateur


Résumé de la thèse en français :  

Dans le domaine de l'intégration hybride de puissance, l'opération de câblage des dispositifs semi-conducteurs de puissance est la cause de fortes interactions électriques parasites entre les inductances de connexion, les capacités parasites par rapport au plan de masse, les dispositifs de puissance eux même et leur électronique de commande rapprochée. Ces interactions constituent une source de pollution et d'auto-perturbation EMI d'une part et un facteur de limitation des performances et de la fiabilité d'autre part. La voie de l'intégration monolithique de puissance au sein d'un même cristal constitue a priori une approche intéressante permettant de solutionner simultanément l'ensemble des problèmes induits par l'intégration hybride. Dans ce cadre, les travaux de cette thèse visent à étudier la faisabilité d'une approche d'intégration monolithique intermédiaire où une structure générique multiphasée est décomposée et intégrée sous la forme de deux macro-puces (high-side et low-side) : chacune vient intégrer un réseau d'interrupteurs multiphasés partageant au moins une électrode commune Chaque macro-puce est unun "aiguilleur de courant" multiphasé déclinée en deux versions : une version "high-side" à anode commune/face arrière de la macro-puce et une version "low-side" à cathode commune/face avant de la macro-puce. Les dispositifs issues de cette approche se présentent sous la forme de deux macro-puces complémentaires multi-interrupteurs de puissance réversibles en courant de type RC-IGBT (reverse conducting IGBT). Ce mode d'intégration adresse des applications de conversion d'énergie de type DC/AC, AC/DC ou encore des interrupteurs de puissance quatre segments de faible et moyenne puissance. L'étude comporte : la modélisation par simulations physiques/électriques 2D de structures de puces proposées, la validation de la fonctionnalité recherchée sur le plan semi-conducteur (structure physique) et système (circuit électrique), la réalisation de puces "prototype" en salle blanche du LAAS puis les caractérisations préliminaires sous pointes et enfin l'étude de solutions d'assemblage 2D et 3D des puces réalisées sur substrat SMI/DBC constituant à terme des modules de puissance ultra compacts. Les perspectives scientifiques à ce travail reposent sur une approche d'intégration monolithique "ultime" des cellules de commutation au sein d'une seule puce Cette approche reposerait sur la réunion et un sur agencement original des deux aiguilleurs initialement étudiés et profite des résultats de comparaison de leurs techniques d'assemblage.

 
Résumé de la thèse en anglais:  

En cours

Mots clés en français :architectures silicium,conversion d\'énergie,nouvelles fonctionnalités,physique du composant
Mots clés en anglais :   silicon architectures,energy conversion,new features,Physical Component